Zoom aujourd’hui sur « le chiffre du diable » de Pascal Launay aux éditions Librinova
La famille Beaupré est retrouvée assassinée presque dans son entièreté puisque Mathieu l’aîné manque à l’appel. Le père a été massacré et l’on a gravé sur son front le nombre 666. Très vite, les enquêteurs se rendent compte que les enfants étaient prostitués par leurs parents.
10 ans plus tard, un couple est retrouvé assassiné et l’homme porte la même marque sur le front. Le lien ne tarde pas à être fait et le commandant Julien Larger et son adjointe Mathilde sont bien décidés à mettre un point final à l’affaire.
Il ne m’a fallu que quelques pages pour être embarqué dans cette enquête qui ne m’a pas laissé insensible de par son sujet principal. Autant vous dire que je n’ai ressenti aucune empathie pour certaines « victimes » de ce roman quand d’autres m’ont fatalement beaucoup touchée.
L’intrigue est prenante et le suspense reste présent jusqu’au bout. Le rythme est bon, ce qui m’a permis de ne ressentir aucune longueur et d’avoir un effet page turner qui est toujours appréciable.
Là où le bât blesse, ce sont les personnages de nos deux enquêteurs qui ne m’ont pas convaincu. Je ne les ai pas trouvés attachants et j’ai parfois trouvé leurs réactions peu crédibles et disproportionnées.
Malgré tout, l’histoire est tellement prenante que j’ai réussi à passer au-dessus. Et pour ne rien gâcher, j’ai trouvé le dénouement à la hauteur et j’ai été pleinement convaincu par celui-ci.
En résumé, malgré quelques personnages auxquels je n’ai pas adhéré, ce polar m’a fait passer un très bon moment.
Résumé
Deux cadavres torturés et l’inscription « 666 » gravée sur leur front. Voilà ce qui attend le commandant Julien Larger et son adjointe Mathilde Pascalis lorsqu’ils arrivent dans le village de Puyricard, près d’Aix-en-Provence.
Les victimes cachaient deux valises remplies de billets et de clés USB contenant des photos et des vidéos pédopornographiques. Les enfants mis en scène, Mathilde les connait : ce sont les enfants Beaupré, une famille décimée 10 ans plus tôt, dont le père avait lui aussi été retrouvé avec le nombre « 666 » gravé sur le front. À l’époque, la police avait découvert dans leur ferme un sous-sol aménagé où les parents prostituaient leurs quatre enfants, avant de vendre les photos sur le net. Le fils aîné et suspect n°1 des meurtres, Mathieu, n’a jamais été retrouvé.
Quel est le lien entre le couple découvert à Puyricard et la famille Beaupré ? Pourquoi ce nombre « 666 » laissé sur les corps ?
Une nouvelle enquête glaçante du commandant Larger qui nous entraîne dans les abysses des réseaux pédocriminels.
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