Ce qu’elle a fait de Gregg Olsen

ÉDITIONS L’OISEAU NOIR

Zoom sur « Ce qu’elle a fait » de Gregg Olsen aux Éditions L’Oiseau Noir.

Liz renverse Charlie, le fils de sa meilleure amie, et alors que l’on pourrait que le pire est arrivé, elle va prendre une décision lourde de conséquences qui va bouleverser la paisible communauté où cohabitent touristes et natifs. La disparition de Charlie va causer un tsunami qui risque bien de ne laisser personne indemne.

Il n’a fallu que quelques pages à l’auteur pour m’embarquer dans son histoire de fou qui m’a réservé bien des surprises. Riche en rebondissements, j’ai découvert certains passages en apnée, oscillant entre angoisse, colère et espoir.

Je me suis demandé si la réaction de Liz après l’accident était crédible, puis je me suis rappelé qu’il suffisait malheureusement d’allumer la télé ou d’ouvrir le journal pour voir des histoires plus folles les unes que les autres.

Si je n’ai pas ressenti d’attachement particulier pour les enquêteurs, les autres personnages ne m’ont pas laissé insensible, j’en ai aimé certains et détesté d’autres et en particulier celui d’Owen que j’ai haï comme cela m’arrive rarement dans mes lectures. D’ailleurs, la frontière entre le bien et le mal est mince dans ce livre, puisque je n’ai pas pu m’empêcher d’apprécier certains des personnages malgré des actes répréhensibles.

Au fil des pages, je me suis questionné à de nombreuses reprises, soupçonnant tour à tour chaque protagoniste, et même si j’ai fini par deviner le dénouement, il n’empêche que ce thriller aura été riche en suspense.

Le récit est fluide et addictif et la plume sans fioriture est agréable, ce qui permet à ce roman de rejoindre ceux qui sont difficiles à lâcher et qui ne quittent jamais notre esprit lorsque l’on ne peut pas lire.

En résumé, vous l’aurez compris, c’est une excellente découverte ! Un presque coup de cœur que je vous conseille vivement.

Résumé

Liz vient de renverser un petit garçon.
Le petit garçon de sa voisine.
Qui est aussi sa meilleure amie.
Vous pensiez que Liz avait déjà commis l’irréparable ? Il y a pourtant pire…