Zoom sur « Les voraces » de Gaylord Kemp et Hervé Hernu aux Éditions Faute de Frappe.
Antoine Abot, autrefois un auteur à succès, voit sa carrière littéraire décliner. Un jour, un groupe mystérieux l’approche et lui fait une offre étrange avec laquelle il peut se faire beaucoup d’argent : chaque semaine, il doit écrire une histoire inspirée d’objets qu’il reçoit au fur et à mesure. L’unique consigne est claire : il faut que ce soit sanglant. Antoine s’engage alors dans une série d’écrits macabres qui le mènent dans une spirale dangereuse.
Même si je ne me suis pas attaché aux personnages, cela ne m’a pas gêné. Antoine ne suscite pas une grande empathie, mais cela ne m’a pas empêché de découvrir son histoire parfois en apnée. D’ailleurs, le récit s’appuie davantage sur l’intrigue et l’atmosphère que sur le développement de la psychologie des personnages.
J’ai adoré la façon dont des nouvelles sont intégrées au récit. Ces nouvelles m’ont beaucoup plu et ajoutent une couche supplémentaire de tension. L’ambiance est oppressante et addictive, rendant ce livre difficile à lâcher.
Cependant, le dénouement m’a laissé un goût amer. Après cette histoire qui m’a fait passer un excellent moment, j’espérais une fin à la hauteur. Malheureusement, les explications finales m’ont semblé peu convaincantes et quelque peu ridicules. Le soufflé est retombé brutalement et je n’ai pas pu m’empêcher de me dire « tout ça pour ça… ».
En résumé, malgré une fin que j’ai trouvé décevante, ce roman reste un thriller original que j’ai apprécié découvrir.
Résumé
Il y a plusieurs années, Antoine Abot a connu le succès grâce à son roman Dans la tête d’un assassin. Seulement, la gloire est éphémère et sa chute brutale. Jusqu’au jour où il reçoit une proposition très lucrative. Ecrire des histoires à partir d’objets livrés chaque semaine dans un carton à l’étrange logo. Un seul mot d’ordre : il faut que ça saigne ! Antoine va alors plonger dans un engrenage fatal.
On parle lecture 